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Championnat.

Championnat :

 

 


Je ne dirai jamais assez tout le bien que je pense des Texticules d'Avistodenas. Un jour un grutier de Saint-Nazaire emporta un mien texticule au boulot. Juché à 60 mètres du sol au sommet de sa tour d'ivoire rouge - mieux vaut s'isoler pour les déguster sans quoi, on vous les pique, les texticules - il ne vit rien venir et eut une demi-seconde d'absence : un container de moto-neiges destiné à Anchorage se retrouva dans un poulailler industriel de Sambre et Meuse, ce qui fit dire au réceptionniste éberlué lorsqu'il l'ouvrit : "Putain, on n'arrête pas le progrès".


Bref, tel que vous me voyez, avec mon canif et mon chapeau, je rentre de disputer les championnats du monde de texticulation. Quoi... Qu'est-ce qui y a...? Les championnats du monde de texticulation ne sont pas plus stupides que les championnats du monde de cracher de noyaux de cerises tout de même... Ah bon, j'avais cru discerner dans l'assistance un frisson de suspicion. 
Donc, après avoir expédié à Anchorage mon container de texticules... Par le même grutier en effet, mais comment le savez-vous...? Hé, pas tous à la fois : Oui, les championnats du monde de texticulation se déroulent à Anchorage. Et oui, j'ai remporté le championnat haut la main, haut les pieds et d'une bonne tête. Combien de concurrents...? Un. Moi-même. (La valeur n'attend pas le nombre de participants). Mais dites, je voudrais vous y voir à Anchorage. Avec le froid qu'il y fait. Même les ours claquaient du bec et les texticules gelaient à mesure qu'on les extrayait du container. Pas tous à la fois... Je sais que l'événement est de taille mais tout de même, ne vous marchez pas dessus. Le jury ? Comment voulez-vous que je sache ? La salle était plongée dans le noir, seule la scène était éclairée a giorno. Non, pas à Giono, à plein tube. A la sortie du bar, on me tapait sur l'épaule, la foule me portait en triomphe et les poulets m'ont... les poulets de là-bas bien sûr... m'ont fait souffler dans le ballon, et après c'est le trou noir. L'effet du succès quoi.


Je me suis réveillé en salle de dégrisement parce qu'il n'y avait plus de place chez les fous. Ces gens-là sont pratiques.


Ensuite, je n'ai pas manqué d'encourager les ankorageais pour leurs manifestations culturelles mais enfin ! Allez-vous me lâcher avec le cracher de noyaux...? J'ai repris mon contain ma valise, et je suis rentré au pays. Les ankorageais ont conservé mon cont ma médaille de champion du monde de la texticulation, mon container aussi d'ailleurs, pour les exposer dans leur musée d'Ankorage. De sorte que si je venais à disparaître dans un puits car je les fréquente beaucoup, ce qui fait partie de mes marottes, je vous encourage à consulter les archives d'Ankorage pour vous procurer les texticules d'Avistodenas, mais méfiez-vous des bistrots. Les ours sont gentis, ils claquent du bec.


Ah oui, un dernier point : Les ankorageais m'ont chargé de dire au grutier de leur faire enfin parvenir leur container de motos-neige. Je n'ai pas osé leur expliquer que j'étais pour quelque chose dans leur disparition, les choses étant assez compliquées comme  ça.
Ah oui, un avant-dernier point (l'avant dernier vient souvent avant le dernier mais ils me reviennent dans le désordre) : Un restaurateur d'Ankorage a introduit dans ses menus un "ragoût de texticules à la purée de poireaux" dont vous vous lècherez les badigoinces. Il est parvenu à multiplier les texticules par impression 3D. Ankorageons les ankorageais à faire preuve d'initiative texticulassière et à poursuivre leurs innovations.

Putain ! Quel mal de tête !

 

L'humour est la respiration du sérieux, 

il signe notre supériorité sur la pesanteur du réel. (Trouvé dans le caniveau).

http://avistodenas.over-blog.com/   

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