Lallation.
Quand je mourrai, rien ne changera pour moi. Là-haut les amis m'attendent aussi. Je ne ferai que changer de paradis. Au paradis de l'au-delà itou je me plairai beaucoup la iho ! Un paradis géré par des anges à lolos. Quelquefois j'en ai marre, à bout de ficelles, pour imaginer quand sonnera pour moi dans ce paradis-ci l'hallali. Car dans ce paradis-là l'outil est rare bien qu'il soit un jardin à l'élu lélouhia. Et qui me dit que dans ce paradis-là Lola est là ? Croyez-vous à ce paradis-là loti de lopins ? Car au moins je parade à ce paradis-ci. Et ce joli paradis-ci me scie aussi. J'aimerais emporter dans ce paradis-là ma bêche de ce paradis-ci. Mais peut-on bêcher le ciel sans souci si rien ne pousse à ce paradis-là Lola. Là ou là, il faudrait bien que ce paradis-là m'offrît un jardin pour humer la lobélie qu'est là. Sinon quel avantage sur ce paradis-ci qu'à la ligulaire et l'alibufier olé je dédie mes libations jusqu'à la lie. Et ce paradis-ci m'est bien trop cher oh la la pour qu'à ce paradis-là Lola, j'ulule de désespoir à l'idée de mes lilas perdus.
Mais si l'on me promet qu'à ce paradis-là les lolitas ont des pétales, alors sans regrets lonlaire et ladéridéra je quitterai lamélimélo ce paradis-ci et ladérilonla.
L'humour est la respiration du sérieux,
il signe notre supériorité sur la pesanteur du réel. (Trouvé dans le caniveau).
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